Maider Piquet, Chargée de mission Maladies Rares, Cheffe de projet Centre de Télésurveillance des maladies chroniques et des objets connectés du CHU de Bordeaux, et Cheffe de projet du Centre de référence des MAladies héréditaires RYthmique Cmary. Rencontre.
Maider, en quoi consiste votre poste au CHU de Bordeaux – Liryc ?
Je fais de la recherche clinique depuis plus de 20 ans. Mes missions au sein du CHU de Bordeaux et de l’Institut Liryc sont variées, à l’interface entre la recherche et le soin.
Mon travail consiste à encadrer et accompagner les équipes du Centre de Télésurveillance des maladies chroniques et des objets connectés du CHU de Bordeaux, et du Centre de référence des maladies rythmiques héréditaires CMARY. Je suis impliquée dans la coordination et le développement des activités, qui contribuent à la prise en charge des patients souffrant de troubles du rythme cardiaque et à risque de mort subite.
Pourquoi avoir choisi de poursuivre une carrière à l’interface entre la recherche et le soin ?
J’ai toujours aimé les sciences et je voulais exercer un métier qui contribue à l’amélioration de la qualité de vie des patients. Ce qui me plaît dans mes missions, c’est qu’il n’y a pas de routine. Je suis impliquée dans le montage de projets innovants au sein de l’hôpital et de l’institut, en lien direct avec les médecins, les chercheurs, les patients et les différentes instances extérieures. C’est challengeant !
Quelle est votre plus grande fierté ?
Je suis très fière d’avoir participé et suivi la mise en place du réseau de télésurveillance. C’est un véritable tournant dans l’amélioration de la qualité vie et des soins des porteurs de prothèses cardiaques implantables.
Je suis aussi fière d’avoir constitué une équipe pluri-compétente de professionnels de recherche clinique et de participer à l’élan de formation mis en place au sein de l’institut. Il est primordial de transmettre nos connaissances aux autres, de montrer ce qu’est la recherche clinique afin de créer des vocations.
Et sinon, un conseil à donner aux jeunes générations qui voudraient suivre le même parcours ?
La curiosité et la persévérance sont la clé. Le parcours est parfois difficile, mais il faut oser et faire preuve de ténacité pour faire aboutir les projets. Grâce à notre énergie et notre implication, nous participons à développer les connaissances sur les maladies afin d’améliorer la vie des patients. C’est tout le sens de mon travail !