Virginie Dubes, Ingénieure dans l’équipe Physiopathologie, exerce au sein de Liryc depuis sa thèse en 2012. Découvrez son parcours.
Virginie, en quoi consiste votre poste à Liryc ?
J’occupe un poste assez polyvalent ! Après ma thèse, j’ai bifurqué sur un poste d’ingénieure de recherche. Une partie de mon travail consiste à centraliser tous les échantillons d’histologie (NDLR : l’histologie est la branche de la biologie et de la médecine qui étudie les tissus biologiques) et de biologie moléculaire issus du programme CADENCE/ARMONICA . De plus, grâce à ma thèse j’ai appris de nombreuses techniques, j’interviens donc en support d’autres projets lorsque l’on a besoin de mes compétences. Enfin, j’ai un projet portant sur la régulation du système bêta-adrénergique dans les troubles du rythme du ventricule droit. J’essaye d’identifier ce qui perturbe le fonctionnement de l’infundibulum pulmonaire (tissu cardiaque situé à la naissance de l’artère pulmonaire sur le ventricule droit) et de comprendre pourquoi cette région en particulier est source d’arythmie. Ce projet me permet de réaliser mes recherches avec une approche intégrative de l’organe entier à la molécule en passant par la cellule isolée.
Avez-vous toujours voulu exercer un métier scientifique ?
Scientifique oui, mais en lien à la médecine. J’ai commencé par des études de médecine dans l’objectif de devenir kinésithérapeute. Puis je me suis réorientée dans des études de biologie sans vision claire du métier que je souhaitais exercer. Les différents stages que j’ai effectués m’ont beaucoup plu et m’ont donné envie d’écrire ma thèse et d’intégrer ensuite un institut proche du patient et centré sur une pathologie précise. Parfois, les projets de recherche sont éloignés des applications médicales. Or, j’avais besoin d’un contexte médical concret. C’est le cas à Liryc, où je collabore directement avec les équipes cliniques.
Auriez-vous un conseil pour les jeunes générations voulant se lancer dans la recherche ?
Je leur conseillerai de persévérer, de ne pas s’arrêter au premier obstacle car la recherche est faite d’obstacles ! Il y aura toujours des remises en question. Ce qui est intéressant pour les jeunes c’est chaque journée est différente. Vous pouvez organiser vos manips au jour le jour. Il faut également aimer le travail en équipe car il y a de nombreuses collaborations. Le côté relationnel est important. Mais si vous êtes de nature curieuse et que vous avez envie, alors allez-y !
Avez-vous une source d’inspiration ?
Ce sont les personnes qui m’ont encadrée qui m’inspirent le plus. Leur passion et leur détermination m’ont aidé à moi-même persévérer face aux difficultés et à aimer mon métier.