Fanny Dabrin est doctorante au sein du pôle Imagerie de l’IHU Liryc depuis septembre 2022. Elle vous raconte son parcours et son projet de recherche.
En quoi consiste ton poste au sein de Liryc et quel est ton projet de recherche ?
Je suis étudiante en 2ème année de thèse donc ma principale activité à Liryc est de me former à la recherche! Mon projet de recherche porte sur le développement des techniques d’IRM interventionnelle, utilisées lors d’interventions par ablation pour surveiller le bon déroulé et s’assurer de l’état de santé du patient.
Je travaille sur une technique qui utilise des ultrasons thérapeutiques guidés par IRM pour détruire les tissus pathologiques par application locale de chaleur.
L’objectif de ma thèse est de rendre cette technique plus rapide et plus efficace pour améliorer la prise en charge des patients.
Quel est ton parcours ?
J’ai fait un bac Scientifique, puis j’ai continué en prépa intégrée à Grenoble au sein du réseau Polytech, une école d’ingénieur. J’ai ensuite poursuivi mes études au sein de Polytech Marseille où j’ai suivi un cursus de 3 ans en génie biomédical. J’ai réalisé mon stage de fin d’études au sein de la start-up Certis Therapeutics, spin-off de Liryc, avant d’intégrer Liryc pour ma thèse.
As-tu toujours voulu exercer un métier scientifique ?
Oui, depuis le début de ma scolarité je souhaitais faire un métier orienté dans la santé afin d’améliorer la qualité de vie des gens. Les études de médecine ne correspondaient pas à mes attentes. Cependant, je tenais à évoluer dans un domaine lié à la santé.
On m’a présenté le secteur de l’ingénierie liée aux machines biomédicales de type IRM. Également très attirée par l’innovation, j’ai choisi de m’orienter dans le domaine de l’ingénierie de la santé pour continuer à développer des procédés innovants tout en apportant de l’aide aux patients.
Aurais-tu un conseil pour un jeune qui aimerait se lancer dans la recherche ?
Dans un premier temps, je dirais qu’il faut réaliser plusieurs stages de recherche. En général, les laboratoires sont très enclins à accueillir des étudiants sur une durée plus ou moins longue, ce qui est intéressant si l’on veut explorer différents domaines. Toutefois, il préférable de faire son stage de fin d’études (6 mois) dans un domaine qui nous plaît, afin de se créer des opportunités pour la suite.
Il faut aussi être persévérant car la recherche peut parfois être un secteur démotivant : on n’est pas sûr d’obtenir les résultats anticipés ! Enfin, il faut avoir une soif d’apprendre et être ouvert !